Un administrateur Linux gagne en moyenne 39 000 €/an, selon Indeed. Un administrateur débutant peut toucher près de 30 000 €/an tandis qu’un administrateur senior peut espérer plus de 55 000 €/an. Les facteurs qui déterminent le salaire d’un administrateur Linux sont nombreux :
Les compétences et l’expérience ;
La zone géographique ;
Les technologies utilisées ;
Le type d’entreprise ;
Le domaine d’activité ;
Les problèmes techniques qui peuvent apparaître.
En bref, l’OS Linux présente une histoire authentique dans le domaine de l’informatique. Avec des débuts un peu timides, le système d’exploitation est présent dans plusieurs serveurs des géants de l’informatique. Le poste d’administrateur Linux propose un métier passionnant pour les amateurs du numérique. Toutefois, il est nécessaire de connaître les aspects du métier avant de s’y lancer et s’y former.
Un administrateur système Linux doit maîtriser tous les paramètres techniques et les matériels informatiques. Il devrait être en mesure de connaître le fonctionnement des procédures de connexion ainsi que les protocoles (et commandes) du système Linux. Il doit ainsi :
Disposer d’une connaissance parfaite des systèmes d’information ;
Avoir une bonne maîtrise des systèmes Linux ;
Avoir une maîtrise parfaite des réseaux Firewall, Rouge, VPN, VLAN ;
Disposer d’une bonne connaissance en langage informatique ;
Avoir une bonne maîtrise des fonctionnalités et de la structure du système d’information ;
Avoir une bonne connaissance de l’anglais technique.
Étant toujours en contact des collaborateurs, l’administrateur de système doit avoir un esprit pédagogue. Ceci lui permet de mieux expliquer le fonctionnement des logiciels. Il doit être aussi capable de travailler sous pression et de résister au stress parfois exercé par les autres. La polyvalence et la disponibilité sont aussi des qualités requises dans ce type de métier, car il se peut qu’il travaille sans l’aide d’un technicien support.
Un administrateur Linux doit être également organisé et réactif, pour faire face aux attaques informatiques. Il doit être multitâche et être capable de résoudre rapidement les problèmes. Ce genre de poste peut amener à effectuer des journées ou des nuits d’astreinte.
Il faut savoir qu’un administrateur système n’est pas un développeur. Cependant, dans leur tâche quotidienne, il est nécessaire qu’il maîtrise les technologies ci-après :
Les outils de gestion de la configuration ;
Les outils réseau ;
Les langages de scripts Linux.
Au-delà de leurs compétences techniques, il doit aussi disposer d’une bonne connaissance en sécurité informatique. Il doit disposer d’une connaissance avancée en développement, base de données, câblage, etc.
Enfin, l’administrateur Linux doit avoir la capacité de faire un travail d’équipe et de collaborer avec les acteurs du projet.
L’administrateur Linux a la possibilité d’effectuer un cursus standard d’ingénieur informatique et compléter par une formation spécifique au OS Linux.
Niveau Bac+2
BTS Systèmes numériques option informatiques et réseau (BTS SN IR) : cette option s’oriente vers les réseaux, systèmes embarqués, le cloud computing et la programmation des systèmes. Elle n’est pas adaptée à l’informatique de gestion ou de service à l’utilisateur. L’objectif est de vous former à garder les réseaux en fonctionnement, sécurisés et aussi au fonctionnement optimal de la programmation. Le BTS SN IR peut être accessible à ceux qui sont titulaires d’un bac : bac STI2D, bac pro, bac général, bac STMG.
DUT Réseaux et télécommunication : offre la possibilité de disposer des connaissances et des capacités en informatiques option réseaux et télécommunications, administration de réseaux, cybersécurité, télécommunication, etc. Des cours complétés par : mathématiques, physique, économie-gestion, électronique, communications et anglais. Le DUT R&I au titulaire d’un bac général et bac technologique.
Bac+3
Licence pro Métiers de l’informatique : systèmes d’information et gestion des bases de données : elle propose une formation aux techniques de conception et administration du système d’information (analyse, conception, mise à disposition maintenance). Formation accessible aux candidats titulaires d’un bac+2 ou d’un diplôme de niveau 5 (DUT/BUT, BTS) dans le domaine informatique.
Licence pro Métiers de l’informatique : administration et sécurité des systèmes et des réseaux : elle présente une formation à la gestion et au développement du parc informatique, mise en place des procédures de sécurité de données et infrastructures et à la sécurité des systèmes et à la gestion des serveurs. La formation est accessible aux personnes titulaires d’un diplôme de niveau 5 (bac+2) en DUT/BUT
et BTS informatique.
Bac+5
Master BD IA (base de données et intelligence artificielle) : la formation consiste à maîtriser les outils nouvelles générations afin d’être capable d’instaurer des solutions performantes dans l’exploration, la gestion et le traitement des données complexes. Le niveau requis pour la formation est un diplôme de niveau 6 (Bac+3) dans le domaine informatique.
Master MIAGE (Méthodes informatiques appliquées à la gestion des entreprises) : l’objectif principal est la formation en informatique et en gestion d’entreprise. Il s’agit de formation en ingénierie des systèmes d’information, technologies du web et aide à la décision. Un diplôme en bac+4 et bac+3 est nécessaire pour accéder à la formation.
Diplôme d’écoles d’ingénieurs
Vous avez également la possibilité d’effectuer des formations spécifiques notamment au système d’exploitation Linux : administration Linux, administration systèmes serveurs Linux, administration serveur web sous Linux, administration réseau Linux.
Ecole de cybersécurité
Linux est souvent utilisé dans tous les domaines qui touchent à la cybersécurité. Une école de cybersécurité (comme Guardia Cybersecurity School) peut être un bon choix de spécialisation secteur si vous souhaitez travailler autour de linux mais pas que.
Objectif d’une formation administrateur linux
Les principaux objectifs d’une formation au métier d’administrateur Linux sont de :
Maîtriser les commandes principales des systèmes d’exploitation Linux ;
Développer le système et l’incorporer dans d’autres environnements ;
Prendre en charge les tâches qui permettent d’assurer l’accessibilité et la performance du système ;
Pallier les dysfonctionnements et les incidents du système.
A l’issue de ces cursus et formations, les candidats disposent des compétences nécessaires qui leur permettront de devenir un spécialiste dans l’administration de système Linux.
Les opérations informatiques au sein d’une entreprise dépendent en grande partie des administrateurs systèmes. Ces derniers offrent la possibilité de faire tourner l’entreprise. Il faut donc avoir certaines compétences spécifiques pour devenir administrateur Linux.
Avoir une licence universitaire et disposer de compétences techniques
Il faut savoir que la plupart des entreprises exigent au minimum un diplôme de licence (ou bachelor’s degree) dans le domaine informatique (développeur par exemple) et quelques années d’expérience. Durant vos années d’étude universitaire, vous étudierez notamment les bases de l’informatique (langages de programmation, caractéristiques du système d’exploitation Linux, analyses des bases de données…).
Il est également judicieux d’effectuer des stages en entreprise. Ces expériences vous permettront de créer un réseau professionnel et de rentrer sur le marché du travail avec une plus grande expérience à la fin de vos études.
Enfin, avec l’évolution du monde digital, il est nécessaire de toujours être informé des dernières avancées technologiques et des tendances émergentes.
Afin d’augmenter vos qualifications et de développer vos compétences, il est conseillé d’acquérir plus de certifications en informatique. Ceci peut être obtenu soit durant vos études soit après avoir eu votre diplôme.
Bien évidemment, ces certifications ne sont pas obligatoires, mais sont plutôt des atouts supplémentaires pour votre candidature. De plus, des certifications pertinentes vous offrent la possibilité de non seulement optimiser vos compétences dans la gestion des systèmes informatiques, mais également d’avoir plus d’opportunités professionnelles.
En voici un exemple :
Certifications professionnelles LPIC-1
Cette certification vous permet de disposer d’un programme multiniveau offert par l’Institut professionnel de Linux. Vous bénéficierez d’une formation notamment en ce qui concerne l’administration système, l’installation et la configuration d’un ordinateur Linux etc.
Développer des compétences relationnelles
Comme dans certains postes à responsabilités, avoir de bonnes compétences relationnelles est devenu nécessaire au sein d’une entreprise. En effet, pour devenir un administrateur Linux, des compétences au-delà de l’environnement Linux sont requises.
Vous devez être en mesure de communiquer avec votre entourage afin de faire passer vos idées, présenter vos objectifs et vos attentes vis-à-vis d’un problème ou par rapport à un projet. Il est également nécessaire d’avoir la capacité de former votre équipe pour travailler de manière efficace et responsable. Un bon administrateur de système doit savoir expliquer des problèmes techniques à des collaborateurs n’ayant pas de connaissances en informatique.
Trouver du travail
Avant de postuler un poste d’administrateur Linux à temps plein, il est plus judicieux d’obtenir l’expérience nécessaire en effectuant un stage ou encore de travailler à temps partiel. Ces expériences vous permettront de passer par des rôles moins importants et ainsi de mettre en pratique, étape par étape, vos connaissances théoriques.
En ayant perfectionner vos compétences à travers ces petites expériences, vous arriverez à obtenir plus facilement un poste d’administrateur système.
Se former continuellement
Une fois que vous aurez le poste d’administrateur Linux, vous vous apercevrez que tout n’est pas encore acquis. En effet, à l’ère du numérique, la technologie évolue constamment et rapidement. Ainsi, vous devez être capable d’être toujours au courant des dernières évolutions.
Il est recommandé de s’inscrire à des réseaux professionnels tels que la LOPSA (League Of Professional Systems Administrators). Ces réseaux proposent souvent des occasions de formations et de réseautage à travers des évènements en ligne.
Commandes pour gérer des répertoires et des fichiers
pwd : commande utilisée pour afficher le chemin du répertoire de travail où vous vous situez. Elle présente ainsi le chemin absolu du répertoire courant.
ls : commande utilisée pour afficher le contenu d’un répertoire et les fichiers du répertoire actif. Cette commande propose différents types :
ls-R : énumère les fichiers au niveau des sous-répertoires.
ls –a : afficher les fichiers cachés.
ls –al : classer les fichiers et répertoires avec les informations (taille, propriétaire…).
cd : c’est une commande qui permet d’évoluer dans les fichiers et répertoires de Linux. Pour une navigation rapide, vous pouvez utiliser des raccourcis :
cd .. naviguer d’un répertoire vers le haut,
cd pour se diriger directement vers le dossier principal,
cd- pour se diriger vers le répertoire précédent.
cp : c’est une commande pour faire la copie de fichiers d’un répertoire à un autre.
mv : la commande move permet de déplacer et aussi pour renommer les fichiers.
mkdir : cette commande est utilisée pour créer un répertoire. Exemple : mkdir Music pour créer un répertoire appelé Music. Vous pouvez aussi utiliser des commandes mkdir supplémentaires :
Pour créer un nouveau répertoire dans un autre répertoire, vous pouvez utiliser la commande mkdir Music/Nouveau.
Pour générer un répertoire entre deux répertoires déjà existants, vous pouvez utiliser l’option p : mkdir –p Music/2022/Nouveau. Ceci permet de créer le répertoire 2022.
rmdir : c’est une commande qui permet de supprimer un répertoire. Elle permet toutefois de supprimer les répertoires vides.
rm : elle est utilisée pour la suppression des répertoires et de leur contenu.
rm –R : suppression récursif,
rm –i fichier : suppression interactive avec confirmation,
rm –f fichier : suppression forcée sans confirmation,
rm –r fichier : suppression récursive, suppression de tous les sous répertoires,
rm – rf dossier : suppression du répertoire (avec contenu) sans confirmation.
Commandes de recherche
find : la commande find est utilisée pour faire la recherche de fichiers et de répertoires. La particularité avec la commande find est la possibilité de localiser les fichiers dans un répertoire déterminé.
grep : une commande de base qui permet de faire des recherches de texte dans un fichier. Si vous faites donc une recherche du mot « red » dans le fichier « doc », vous utilisez la commande grep red doc.txt. Les lignes qui renferment le mot s’afficheront.
Commandes d’édition
more : commande qui affiche page par page sans retour en arrière
cat : une commande qui permet de lister le contenu d’un fichier sur le résultat standard. Vous devez entrer cat avec le nom de fichier (et extension) pour exécuter la commande.
head : la commande est utilisée pour afficher les premières lignes d’un fichier texte. En option standard, la commande affiche les dix premières lignes. Toutefois, vous pouvez changer ce nombre selon vos besoins.
diff : la commande diff permet de comparer le contenu entre deux fichiers. Une fois que l’analyse a été effectuée, la commande affiche les lignes qui ne correspondent pas. Elle est souvent utilisée pour trouver les modifications entre les textes : diff fichier1.txt fichier2.text.
touch : c’est une commande qui permet la création d’un nouveau fichier vierge grâce à la ligne de commande Linux.
tail : commande avec la même fonction que la commande head, mais plutôt que de présenter les premières lignes d’un fichier, la commande affiche les dix dernières lignes.
Ordinateur sous Linux
Commandes d’impression et de conversion
Ip : c’est la commande qui soumet les travaux d’impression sur les systèmes d’exploitation de type Unix.
Ipc : présente l’état de la file d’attente.
Ipq : affiche la liste de l’état des imprimantes disponibles.
Iprm : permet de supprimer un travail d’impression.
gv : la commande GhostView permet la lecture des documents postscripts (forme ps et eps).
a2ps : cette commande permet de convertir les fichiers ASCII en POSTSCRIPT
Commandes d’aide
man : c’est une commande qui permet d’afficher les instructions manuelles des commandes.
man open : aide de la commande « open ».
man commande : page du manuel de « commande » .
locate : similaire à la commande de recherche sous Windows, cette commande est utilisée pour localiser un fichier.
Commandes de gestion de l’espace disque
df : la commande permet d’avoir un rapport sur l’utilisation de l’espace disque du système (en pourcentage et en ko). Si vous souhaitez avoir un rapport en mégaoctets, vous devez entrer df –m.
du : une commande qui permet la vérification de l’espace occupé par un fichier ou un répertoire.
du –a : présente des fichiers grâce au répertoire courant.
du -a | sort –n (classe les fichiers par ordre croissant).
Commandes de gestion des processus
top : c’est une commande qui affiche l’utilisation des ressources par le processus en temps réel. Elle présente ainsi la liste des processus qui sont en cours d’exécution ainsi que le nombre de CPU utilisés par ces derniers.
ps : c’est une commande qui affiche les processus du terminal courant.
ps -I : processus utilisateur.
ps -e : processus en cours.
ps -ef : processus en cours en détail.
ps -aux : liste des processus.
kill : c’est une commande utilisée pour arrêter un programme qui ne répond plus.
jobs : commande qui affiche les jobs en tâche de fond. Un job étant un processus exécuté par le shell.
time : c’est une commande pour mesurer le temps pour lancer une commande.
sleep : cette commande permet de suspendre le lancement d’une procédure pour une durée déterminée.
nice : une commande pour la gestion de priorité d’un processus ou d’une nouvelle tâche.
fg : c’est commande pour remettre un processus en avant plan pour s’exécuter plus rapidement.
Les autres commandes
cal : la commande permet d’afficher le calendrier. Sans configuration, la commande présente le mois courant et le jour en surbrillance.
date : une commande qui affiche ou initialise la date et l’heure du système.
wc : elle vous offre la possibilité de compter le nombre de mots, lignes, caractères et octets d’un fichier.
